A la manœuvre, l’entreprise mentionnée plus haut. Son implication est au cœur de la dignité de cette architecture dont le ventre est plus prenant encore Le mieux est d’y pénétrer par la porte fenêtre taillée dans le pignon de la vieille maison. Se développe alors, sans rupture, un espace délié qui ne se découvre qu’en séquences. Si un œil averti la repère presque aussitôt, il faut quelques minutes à celui qui l ‘est moins pour déceler la curieuse dynamique qui l’entraîne physiquement. Sol et plafond de béton en légère pente s’éloignent ou se rapprochent l’un de l’autre, distants de 2, 18 m à 4,50 selon le parcours, L’appel à cheminer est accentué par des murs courbes - de béton laissé brut à peine texturé ou peint de gris/or, de carmin, de rose ou de blanc- qui semblent omniprésents alors qu’ils ne représentent que 5% des parois verticales. Insensiblement, ils conduisent aux pieds des tours
surplombés d’étroites verrières. Chacune
développe un programme similaire : dressing
au rez-de-chaussée, salle de bain à
l’étage, chambre en haut, et une
terrasse au dessus pour les seuls
père et mère qui profitent de
surfaces plus amples que celles
de leurs enfants (environ 63m2
sans compter leur terrasse,
contre 38,8m2).